كاتب جزائري: مستقبل القطب السياحي بالناظور مرتبط بفتح الجزائر للحدود

8 أبريل 2014آخر تحديث :
كاتب جزائري: مستقبل القطب السياحي بالناظور مرتبط بفتح الجزائر للحدود

أريفينو/كريم السالمي
نشرت صحيفة الوطن الجزائرية اول امس تحليلا مهما للكاتب ياسين التملالي حول ما يخسره كل من المغرب و الجزائر إثر استمرار غلق الحدود.

و لمح الكاتب إلى ان عددا من المشاريع المغربية الكبرى بالجهة الشرقية و منها المنطقة السياحية قيد الإنجاز بالناظور “مارتشيكا” يرتبط مستقبلها بقرار جزائري بفتح الحدود سيعني تدفق الآلاف من السياح اليها.

كما لمح الكاتب الى ان المغرب و إن لم يكف عن الاعلان عن توجهه نحو اوربا و السياح من دول اخرى و ان خطة تنمية الجهة الشرقية منه لا تنبني على قرارات جزائرية افتراضية الا أن الحقيقة ان نجاح هذه المشاريع  و منها قطب الناظور مرتبط بالقرار الجزائري.

أريفينو تعيد نشر المقال كما هو كما تقدم لكم أسفله تعليقات القراء الجزائريين عليه، للمعرفة و لكل غاية مفيدة…

L’avenir du capitalisme marocain se joue aussi en Algérie

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Il ne passe pas un jour sans que la presse, au Maroc comme en Algérie, évoque, d’une façon ou d’une autre, la question des frontières terrestres maroco-algériennes, fermées depuis 20 ans.

On exagérera à peine en affirmant que leur ouverture, réclamée plus d’une fois par le roi Mohamed VI, est devenue une préoccupation majeure, sinon une obsession des autorités marocaines. En suscitant des pressions internationales directes et indirectes sur les autorités algériennes, elles espèrent leur faire accepter le principe d’une normalisation frontalière totale, qui n’a jamais pu s’accomplir depuis l’indépendance de l’Algérie, et, dans la foulée, les priver d’une de leurs cartes majeures dans le différend opposant les deux Etats sur l’avenir du Sahara occidental.

Depuis 1994, ces frontières n’ont été ouvertes qu’une seule fois, le 20 février 2009, pour laisser passer un convoi humanitaire britannique en route pour la bande de Ghaza. Après avoir été ravivé par l’annulation de l’obligation de visa pour circuler entre les deux pays (par le Maroc en 2004 et l’Algérie en 2005), l’espoir de leur réouverture s’est de nouveau éteint. Pour les autorités algériennes, «cette question n’est pas à l’ordre du jour», comme l’a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le 8 octobre dernier, dans une déclaration à la Radio d’Alger. La réouverture des frontières terrestres algéro-marocaines est devenue un leitmotiv du discours euro-américain sur la situation en Afrique du Nord. Et pour cause : si elle venait à se concrétiser, elle dessinerait pour les firmes européennes et américaines opérant au royaume chérifien l’horizon d’une conquête peu coûteuse du marché algérien.

Le constructeur automobile français Renault, qui possède à Tanger une grande usine entrée en production en février 2012 (170 000 véhicules / an en 2013 et 400 000 à moyen terme, dont 90% destinés à l’exportation), est une de ces firmes qui pourraient tirer profit de la normalisation frontalière algéro-marocaine. Il n’est pas peu probable que la libéralisation des échanges transfrontaliers permette à ce major de l’industrie française de satisfaire, depuis le territoire marocain — et non plus depuis la France ou la Roumanie comme c’est actuellement le cas — une demande automobile algérienne sans cesse croissante (ses ventes en Algérie ont atteint 113 378 véhicules en 2013). Il n’est pas non plus exclu que ce fut la perspective d’ouverture de ces frontières qui, entre autres raisons, l’a convaincu de se contenter, sur le territoire algérien, d’une minuscule usine qui produira 25 000 véhicules/an une fois achevée en 2014 et pas plus de 75 000 véhicules/an plus tard (soit 1/7e de la production de sa rivale marocaine à court terme et 1/5e à moyen terme).

L’économie marocaine : Des «contraintes géostratégiques»

Les autorités marocaines reconnaissent que les motivations de leur campagne pour la réouverture des frontières avec l’Algérie sont essentiellement économiques. En octobre dernier, le ministre marocain du Tourisme, Lahcen Haddad, a souligné ce que la non-intégration maghrébine coûte aux Etats du Maghreb, soit, selon lui, près de 2% de leur PIB annuellement. Les responsables marocains espèrent que la libération des mouvements des personnes entre les deux pays (dont bénéficierait principalement le secteur des services) puisse être rapidement suivie de la libération des mouvements des marchandises et des capitaux, qui ouvrirait aux entreprises marocaines des perspectives plus prometteuses que celles du marché intérieur.

L’économiste marocain, Fouad Abdelmoumni, a résumé ces espoirs dans une interview au magazine Tel Quel (2 juillet 2013)  : «Grâce à la manne pétrolière et gazière cumulée ces dernières années, le Maghreb n’est pas une urgence pour l’Algérie. Ce n’est pas le cas du Maroc. S’il ne sort pas de ses contraintes géostratégiques, s’il ne fructifie pas la coopération économique régionale en cette période de crise mondiale, je ne vois pas comment il pourrait s’en sortir.» Ces «contraintes géostratégiques» sont l’exiguïté du marché domestique (34 millions d’habitants) et la forte dépendance des exportations marocaines des fluctuations de la situation financière dans l’Union européenne. Elles expliquent le désir de certains secteurs capitalistes marocains d’élargir leur champ d’action à un marché tout proche, de plus de 38 millions d’habitants, le marché algérien.

Ce désir est d’autant plus vif que le revenu moyen algérien est plus élevé que celui marocain (d’après la Banque mondiale, la part mensuelle de l’Algérien dans le PIB est de 283 dollars, contre 185 pour le Marocain) et que l’Algérie vit actuellement une véritable explosion de la consommation intérieure (triplement des dépenses des ménages entre 2000 et 2011). Il est difficile de parler des retombées positives sur l’économie marocaine de la normalisation frontalière avec l’Algérie sans parler du rêve des sociétés touristiques marocaines (et étrangères opérant au Maroc) d’attirer une partie des Algériens qui passent leurs vacances en Tunisie (955 000 en 2013).

Supposons que les frontières terrestres entre les deux pays fussent ouvertes et que ces sociétés aient réussi à persuader 50% de ces vacanciers de visiter le royaume, cela aurait fait augmenter les entrées touristiques en 2013 (9 millions selon les statistiques prévisionnelles) de 5,3%, ce qui n’aurait pas été négligeable dans une conjoncture internationale marquée par une extrême fragilisation des économies touristiques due au changement des habitudes de consommation dans les Etats industriels sous le coup de la crise financière mondiale.

Sur un autre plan, quand bien même il serait vrai que la fermeture des frontières, comme le martèle une partie de la presse marocaine, n’a plus d’incidence sur le développement des provinces marocaines orientales, on ne peut oublier que beaucoup d’infrastructures dans cette région, qu’elles soient déjà en exploitation — comme le pôle touristique de Saïdia — ou en cours de réalisation — comme le pôle touristique de Nador —, tireront de substantiels bénéfices de la libération du mouvements des personnes entre les deux Etats, tout d’ailleurs comme l’autoroute Oujda-Fès (320 km), inaugurée en juillet 2011, une fois qu’elle aura été effectivement raccordée à l’autoroute algérienne Est-Ouest (1216 km).

Un bénéfice économique partagé est possible

Les interrogations portent aujourd’hui moins sur les gains que le capitalisme marocain engrangerait de la réouverture des frontières algéro-marocaines que sur la nature des craintes transparaissant derrière les conditions posées par Alger à cette réouverture et qu’une «source responsable» a ainsi résumées au quotidien algérien El Chourouk, fin avril 2013 : une «coopération totale» des autorités marocaines pour mettre fin au trafic de stupéfiants vers le territoire algérien, «l’arrêt immédiat des campagnes médiatiques hostiles à l’Algérie» et la «reconnaissance de sa position sur la question du Sahara occidental (le droit à l’autodétermination pour les Sahraouis, Ndlr), qui est irréversible».

Certains observateurs algériens (comme, par exemple, l’ancien ministre de l’Economie, Ghazi Hidouci) assurent que les retombées négatives de la normalisation frontalière algéro-marocaine sur l’économie algérienne sont une pure fable : ils en veulent pour preuve le fait que celle-ci ne s’est pas effondrée à cause de la frontière avec la Tunisie jamais fermée depuis 1962.

Cette comparaison est-elle pertinente ?

La réouverture de la frontière entre les deux pays est perçue par Rabat comme le prélude nécessaire à une conquête commerciale du marché algérien et pourquoi pas à un important mouvement d’investissements en Algérie (le Maroc est aujourd’hui le deuxième investisseur africain en Afrique après l’Afrique du Sud). L’économie tunisienne, elle, n’est pas en mesure de se lancer dans une telle offensive commerciale ou d’injecter des montants considérables dans d’autres économies.

Ce que craint l’Algérie dans la réouverture de ses frontières terrestres avec le Maroc n’est pas uniquement l’aggravation de l’exportation illégale de produits subventionnés vers son voisin occidental ou la perte d’une carte majeure dans le différend les opposant sur l’avenir du Sahara occidental. Elle craint aussi — et peut-être surtout — qu’une telle décision ouvre un bal de pressions conjuguées, marocaines et européennes, pour une libéralisation totale des échanges algéro-marocains, à un moment où son économie n’est pas hautement compétitive à cause de l’aggravation de sa dépendance des revenus pétro-gaziers et de l’incapacité de son secteur privé à combler le vide laissé par la douloureuse contraction du secteur public dès la seconde moitié des années 1990.

La question ne s’en pose pas moins : la réouverture des frontières terrestres algéro-marocaines ne peut-elle pas être envisagée dans un autre cadre que celui du tout-libéral, moins focalisé sur le renforcement des liens fraternels entre les Algériens et les Marocains que sur l’acquisition de nouvelles parts de marché pour les hommes d’affaires de toutes nationalités ? L’Algérie peut encourager une coopération qui la serve autant qu’elle servirait le Maroc. Cette coopération peut prendre plusieurs formes : une meilleure connexion des réseaux routiers et ferroviaires marocains et algériens, la facilitation, sans préjudice pour l’environnement, de l’investissement touristique marocain sur les côtes algériennes, la promotion de projets touristiques conjoints, une plus grande participation des sociétés algériennes à l’exploration et l’exploitation pétro-gazières au Maroc, etc.

La libération des mouvements transfrontaliers des personnes peut s’accompagner, quant à elle, de mesures transitoires visant à empêcher une introduction massive sur le territoire marocain de produits subventionnés par le Trésor algérien (laquelle ne ferait que renforcer la propagande chauvine décrivant l’unité maghrébine comme une aventureuse dilapidation des ressources financières de l’Algérie). De telles mesures protectionnistes pourraient s’avérer provisoirement nécessaires bien qu’elles aillent, à l’évidence, à l’encontre de l’esprit du traité de Marrakech (17 février 1989) qui préconise (article 2) d’«œuvrer progressivement à réaliser la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux» entre les Etats maghrébins.

L’Algérie peut, enfin, faire de la réouverture de ses frontières avec le Maroc un défi : elle pourrait lui servir d’excellente motivation pour sortir son économie de la mare stagnante de la rente pétro-gazière, relancer son industrialisation, améliorer son secteur tertiaire et développer son agriculture. Outre une décision courageuse de séparer la question frontalière de la question sahraouie, une telle entreprise nécessite un grand saut qualitatif de la doctrine économique officielle. Ce saut est plus que jamais nécessaire pour éviter un second contre-choc pétrolier, aussi ravageur que celui de 1985-1986 qui a refermé la parenthèse d’une éphémère prospérité ouverte par la nationalisation des hydrocarbures.
Ce texte est une version plus courte d’un article publié dans le numéro 41 de la revue Afkar-Idées éditée par l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed, Barcelone). Il paraît ici avec son aimable accord.

Yassin Temlali
Vos réactions 25
Nenuphar   le 07.04.14 | 23h13
@ Chaib

Les pays que vous citez ont une autre stature que l’Algérie, malheureusement.

Ces pays sont des pays émergents alors que l’Algérie est dans la gadoue.

Pourquoi ?

Pour les bonnes et seules raisons, c’est que le pouvoir algérien, incarné par la “famille révolutionnaire” n’a rien fait pour développer le pays et le mettre au niveau par exemple de ceux qui ont eu leur indépendance pratiquement à la même époque. L’exemple du Vietnam est significatif. Il s’ajoute le fait que le clientélisme du même pouvoir algérien, afin de se maintenir aux commandes du pays, a habitué les algériens à compter sur lui afin d’assurer la redistribution de la rente, faisant en sorte que ces citoyens pensent plus à leur panse qu’à retrousser leurs manches.

Oui l’Algérie court le plus grand danger en ouvrant sa frontière avec le Maroc dans les conditions actuelles. Oui, elle subira le contre coup des capitaux placés au Maroc inondant le marché intérieur à telle enseigne que le pays ne pourra jamais plus rien produire localement.

Évidemment qu’il existe des solutions immédiates pour remédier à cet état de fait et parmi ces solutions, par exemple, développer le tissu industriel de la petite et moyenne entreprise qui ont été cassées par les gouvernements successifs, développer l’agriculture qui a subi des refontes dont on attend toujours le résultat, rapatrier les fonds placés en Occident et les utiliser à développer des pôles d’excellence, de R&D en particulier dans les énergies renouvelables et les nanotechnologies …. et surtout, surtout mettre les compétences là où il faut en balayant les incompétents qui occupent des postes parrainés. Entre-autres !

Yassini   le 07.04.14 | 18h29
A M. anti-khorotto

Peut-être que c’est le “Ba-Ba de la sociologie” mais il n’est pas courant de publier son CV, son extrait d’acte de naissance, et sa fiche familiale chaque fois qu’on publie un article. Et puis c’est un article de presse, monsieur, je ne vois pas le rapport avec la sociologie. Les critiques sont les bienvenues, elles sont même nécessaires mais le problème avec vous, c’est que vous ne semblez même pas avoir lu l’article. Il dit clairement que le Maroc veut une ouverture des frontières au service des grandes sociétés et non pas au service des Marocains et que l’Algérie peut en proposer une autre, qui ne nuit pas aux intérêts des Algériens et surtout, ne soit pas au service du grand capital opérant au Maroc en phase d’expansion, notamment en Afrique subsaharienne.

Chaib   le 07.04.14 | 15h06
@Nenuphar

Vous dites “l’ouverture de la frontiere serait une catastrophe” pour l’Algerie….donc une reconnaissance de la fragilité de notre pays….le mexique a ouvert sa frontiere aux USA et le Laos la sienne á la Chine, au Vietnam et á la Thailande …..les trafics de toutes sortes y compris la drogue y fleurissent mais Mexique et Laos n’ont pas vécu de catastrophe….l’Algerie est donc si faible qu’un pays en developpement la menacerait…..c’est insensé! Le probleme est politique et la catastrophe est dans votre tête seulement. Ce qu’il faut c’est que l’Algerie arrange son economie pour la rendre competitive et c’est le Maroc et la Tunisie qui risqueront de Vivre des catastrophes du fait d’une algerie riche et entre prenantes au lieu de l’algerie rentiere qui importe tout. Pour le reste la politique et la strategie les deux pays ont besoin de resoudre leurs differences et cela va prendre du temps et de la patience.

Nenuphar   le 07.04.14 | 11h47
@Kader

En dehors de pestiférer contre moi en me traitant de crétin, avez-vous une opinion, une seule sur le sujet ? Non évidemment sinon vous l’auriez exposée.

” Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. ”

Kader11   le 07.04.14 | 09h37
L’arme des faibles !

Après Benyounes . Sellal , voilà le psydo : Nenuphar crétin ,qui insultent ceux qui ne sont pas de leurs avis ! l’arme des faibles est bien connue , c’est la calomnie et l’insulte !

constantinople   le 07.04.14 | 02h22
a Nenuphar…

désolé je suis algérien mais je ne partage pas votre point de vue, ni ce monotone récit dépréciatif des marocains.

Vos remarques comme vos assertions ne sont pas dignes de l’observateur avisé et sérieux (que vous prétendez). Ceci est digne d’un touriste de passage.

Dans le but de me dénigrer, vous supposez que je ne suis pas algérien et vous mettez en doute mon appartenance. Ce qui est saugrenu.
J’ai toute ma place en Algérie et nul individu (ni vous même, ni les dirigeants)n’ont la propriété exclusive de ce pays.

Au fond, tout simplement, je n’adhère pas à l’abaissement des marocains. Ni a vos clichés, à vos idées préconçues que vous diffusez, sans en mesurer leur profondeur.

J’estime que l’algérien ne vaut pas plus qu’un marocain. Ni un marocain ne vaut plus qu’un algérien.

Je ne me reconnais aucunement dans vos idées. Vous nous livrez un regard simpliste et caricatural. Comme si en Algérie la police ne surveille pas, les faits et gestes, des citoyens. comme si en algérie il n’y a pas de délateurs,..etc.

Ne vous trompez pas sur mes intentions. la question vitale pour moi est comment dépasser les querelles et coopérer de telle façon que chacun trouve son compte. Les pays européens se sont livrés une guerre meurtrière et pourtant ils coopèrent. C’est le cas aussi de la coopération américano-japonaise, etc.

Fait que pour rejeter mes idées il faut en proposer d’autres (pertinentes).

Ibnu Battuta   le 07.04.14 | 00h13
Maroc capitaliste , Algérie Soviétique

L’argent est le nerf de la guerre .
Le Maroc est berbères à 95% .

L’Algérie en dehors des Kabyles et des Chaouis qui représentent + ou – 25% de berbères en Algérie .

Sachant que les berbères sont des grands commerçant .

Le Maroc gagne haut la main , capitaliste et berbères à 95% .

l’Algérie arabes et plus soviétique que les soviétique

Nenuphar   le 06.04.14 | 23h15
@ Constantinople

Sans rentrer avec vous dans une polémique stérile, puisque vous répondez en indiquant que mon “discours” est dépassé, et qui plus est nous n’avons ni les mêmes sensibilités ni l’approche de la problématique.

Dans votre “réplique” qui n’a n’est pas coutumière d’un algérien, vous axez votre propos sur la défense du Maroc à tous points de vue et c’est normal si vous êtes un sujet de sa majesté.

Ainsi que je le notais en tout début de réponse, je n’ai nulle intention de commenter vos observations si tant est qu’elles fussent pertinentes, ce que j’en doute.

En conséquence, chacun défendant donc sa chapelle, de ce point de vue il est clair que nous n’aurons jamais le même avis. Vous défendez le Maroc, je défends l’Algérie. Point barre !

CONTREPOUVOIR   le 06.04.14 | 21h05
ah le capitalisme

nous en sommes revenus!!

constantinople   le 06.04.14 | 16h08
A Nenuphar…un discours dépassé…

vous avez évoqué: le crétinisme des marocains, leur conditionnement, et le transfert des connaissances et du savoir faire.

1er point: sans chercher à vous agresser, j’ai l’impression, à vous écouter, que vous êtes trop arrogant.

Ce n’est pas sérieux. Au lieu de dire que les marocains sont arrogants, vous devriez peut être, dire que : comme il y a, hélas, des algériens arrogants, il y a aussi des marocains, qui ne se sentent pas inférieurs aux algériens. et ce, en l’absence du moindre fondement légitime à leur autosatisfaction.

Tout au plus, c’est absurde de généraliser, ceci est contreproductif. Il ne sert absolument à rien, de les traiter de crétin. Si je simplifie comme vous le faites vous même, les marocains aussi peuvent tenir de tels propos désobligeants à l’endroit des algériens. Qui les empêchera de dire que les algériens sont des lâches, des traitres, ou sans dignité,…etc.

Vous conviendrez avec moi, que comme nous avons en Algérie, des gens braves, digne de confiance, mais nous avons aussi des gens qui ne sont pas a la hauteur. Si l’on raisonne, a contrario, ceci est transposable au Maroc également.

2e point: mis à part les querelles anciennes (de moindre importance, en tous cas, que la guerre franco-allemande). vous devriez dire,(sans prétention de ma part), qu’il se trouve, que des deux cotés, l’on inculque aux enfants, la suspicion et la haine du marocain, de l’algérien (et du tunisien). C’est ceci qu’il convient de dénoncer, une prétendue supériorité fictive, entretenue.

Vous aussi on vous a ingéré lentement avec le lait maternel, a l’école, au service militaire, ce discours de haine et de suspicion à l’endroit des marocains. La preuve est dans vos propos.

Vous oubliez peut être que ce phénomène de rejet de l’autre, est répondu en Algérie au dedans (admettez qu’il y a un sentiment de supériorité de part et d’autre entre les algérois, les constantinois, les bonois, les jijiliens, etc.)

A cela, on peut se demander pourquoi l’Algérie se préoccupe-t-elle des sahraouis et délaissent ses propres enfants, sans ressources, sans travail, qui cherchent a tout pris a la quitter au détriment des risques encourus, etc.

3e point: vous avez parlé du détournement des marques ou d’une espèce de marocanisation. Je ne sais pas quel Dieu vous défendez. l’intérêt des marocains est de s’approprier le savoir faire, les connaissances et ensuite en créer des nouvelles pour les exporter. Le Japon comme la Corée du sud ont procédé de la sorte

Nenuphar   le 06.04.14 | 11h22
Au contraire l’ouverture de cette

frontière serait une catastrophe pour l’Algérie qui n’a rien à gagner à satisfaire les demandes récurrentes du roi. Il est évident que si le roi insiste à ce point c’est qu’il y voit un intérêt particulier et non pas un rapprochement avec un pays “frère”.

Il ne faut jamais perdre de vue que le Maroc a toujours cherché des noises à l’Algérie et celui qui dit que les algériens sont arrogants vis-à-vis des marocains il se trompe.

Les marocains dès leur jeune âge sont élevés dans la haine de l’Algérie. On leur inculque que le Sahara Occidental est leur partie intégrante de leur pays et que l’Algérie fait tout pour les dépouiller de cette partie.

Les entreprises, quelles entreprises (!) celles qui s’associent avec des partenaires pour ensuite leur créer toutes les difficultés afin de leur prendre leur part dans le capital initial ? Bon nombre de sociétés ont déjà fait cette expérience. Même les marques sont détournées et “marocanisées”. Exemple IKEA devient ainsi KITEA ou Géant devient LabelVie ou encore Crédit Agricole qui devient Crédit Agricole du Maroc, sans même parler des autres enseignes bancaires ; je n’ai pas en mémoire beaucoup d’autres formules de ce genre mais elles existent et en nombre.

Voyez-vous les marocains dans leur majorité ouvrent tout, collabore mais, mais car il y a toujours un mais, ils ont la fâcheuse habitude de prendre la pleine propriété de ce que vous avez entrepris initialement avec eux, vous retrouvant de fait exclu du deal.

Pour répondre à la fumeuse importance donnée à ce pays, ce n’est pas parce que Kerry s’est senti obligé d’y aller qu’il faut y voir quelque chose d’autre que de ne pas rechercher un certain équilibre entre les deux pays dont l’Algérie qui malheureusement à cause de sa diplomatie frileuse a laissé le dessus au Maroc. Et au contraire, si certains affirment que le Maroc tente de déstabiliser l’Algérie, c’est qu’il est fort ; non il n’est pas fort sauf que là aussi l’Algérie passe un peu trop l’éponge sur les sorties de route de ce pays l’encourageant de fait à pousser le bouchon un peu plus chaque fois.

Le Maroc est quadrillé par toutes sortes d’informateurs qui renseignent la police sur tous les mouvements de simples passants. Il est quasi impossible de passer inaperçu sans risque d’être, noté et fiché par un responsable de quartier. L’espionnage est la règle.

Celui ou celle qui fait confiance aux marocains est un crétin. Il sont capables de vous faire un enfant dans le dos à la moindre occasion.

arris-dz   le 06.04.14 | 01h28
YAcine est un algerien

il vient dune grande famille algérienne, surtout intellectuelle et militante. Il est très connu dans le milieu universitaire a Alger des années 1990-2000.
il était enseignant a l´université de bouzareah/ département français.

son frère était l’ami de Smail Yefsah ( l’un des premiers journalistes assassiné)
il est l’ami de Redouane ( allah erahmou) le grand syndicaliste du CLA.
alors yacine c’est un algérien qui aime l’Algérie. il est simplement clair er logique.

casbi   le 05.04.14 | 20h36
rien n’a gagner du regime marocain

Le regime machiavellique marocain nous veut du mal car sa survie en depend.C’est un regime diabolique.Les frontieres resteront fermees car la survie de l’Algerie en depend. C’est aussi simple que ca.Seul un long sejour au maroc est necessaire pour tout Algerien de realiser le veritable danger que ce voisin de malheur pose pour notre pays.Faute de guerre, il ne nous reste qu’a batir un mur genre chinois le long de la frontiere. Encore une fois notre survie en depend.

NadimBenaissa   le 05.04.14 | 19h57
Le cas Dacia

Pour votre information, nous importons déjà des voitures Dacia made in marocco. En effet ils sont envoyé de Tanger vers Barcelone ou Marseille puis ils arrivent en bateau chez nous! C’est là l’un des caprices des gens qui nous gouvernent. Ca fait 300euros de plus par véhicule, mais le nif n’a pas de prix pour certains…
D’autres produits marocains sont disponible a vec ce même système comme les fruits et légumes…
Autant financer les compagnies maritimes de l’ancienne puissance occupante responsable des la mort de millions de chouhadas que de soulager le porte monnaie des algériens…

Sindbad   le 05.04.14 | 19h19
Le monde intelligent s’unit partout

La planète entière est constituée d’unions diverses, au nord au sud à l’est à l’ouest, parfois contre nature. Des pays qui se sont entredéchirés par des guerres se retrouvent unis car ils ont l’intelligence politique, et stratégique et ne se laissent pas gouverner par une haine stupide et sans fondement. Il suffit de regarder objectivement autour de nous et vous verrez que nous n’avons qu’une seule issue nous unir à ceux qui géographiquement, culturellement, climatiquement, religieusement sont comme nous. Nos intérêts sont réciproques ils ont peur (à juste titre) pour leur avenir et nous nous jouons les fanfarons (?) Ouvrez vos yeux écoutez autour de vous avant de vociférer des haines d’un autre monde d’une autre époque.
Vive l’Algérie, vive le Maroc, vive le Maghreb, vive l’union Méditerranéenne.

c’est pour quand   le 05.04.14 | 19h01
A bon, et puis quoi encore

Je ne comprend pas que certains qui se prétendent algériens en défendant les thèses du roitelet et qu’il n’y à aucun marocain qui ferait pareil et s’alignerait à nos points de vue.
C’est à nous de s’aligner sur la volonté d’un truand qui est classé parmi les plus riche du monde.
Nous avons nos principes et convictions, comme l’a dit à juste titre notre président, même s’il devait rester le seul au monde à soutenir une cause, il ne changerait pas de position.
Nous n’avons rien à gagner d’une éventuelle ouverture de frontière, il faut se rappeler quand elle a été ouverte pendant la présidence Chadli ou de l’autre coté de la frontière, certains sont devenus millionnaires pendant que nos compatriotes étaient traités de parias lors de leurs séjours.
Finalement, on devrait remercier le roi, il nous a rendu service avec son saut d’humeur.
Ce n’est pas en ouvrant la frontière que notre sécurité sera assurée, au contraire, ils l’ont fermé pour leur sécurité, et même si on crève de faim, ça ne sera pas eux qui vont nous donner à manger.
Il joue sur la menace pour l’ouverture de la frontière, cela prouve la fraternité qu’ils ont à notre égard, je pense qu’il y d’autres pays avec lesquels nous pouvons développer nos relation qui seront nettement plus intéressements ou ça sera gagnant/gagnant.
Encore une fois, nous n’avons rien contre les marocains, mais chacun chez soi, c’est mieux.
Si nous devons parler de leur économie, cela fait plus de 40 ans que les occidentaux injectent de milliards dans leurs caisses en les faisant travailler et des assistances dans tous les domaines à titres gracieux quand nous, nous subissant un embargo qui ne dit pas son nom, cela se fait subtilement parce que nous défendons les plus faibles sur la planète alors qu’eux s’aligne sur la ligne des oppresseurs, toute la différence est là.
Pour ceux qui disent que les marocains deviennent anti-algérien, je répondrais qu’ils l’ont toujours été, sinon, on n’en serait pas là.
C’est à sens unique avec eux, comme on dit chez nous, si c’est toi qui donne c’est bismellah, si c’est moi qui donne c’est hamdoullah.

MZben   le 05.04.14 | 18h14
Même Bateau

C’est comme dans la première scène du film O’BROTHER; 03 prisonnier s’évadent ensembles et sont menottés les uns aux autres. S’il y’en a un qui tombe, les autres tomberont.
L’ouverture de la frontière n’est pas un choix optionnel, mais une exigence pour la stabilité et la prospérité du Maghreb. Nos dinosaures en Algérie ne peuvent. Bien qu’ils soient tous d’origine marocaine, ils sont coincé dans une confrontation de personnes et non dans un combat civilisationnel pour le bien de la région. Frères marocains, ne soyez pas pressés, attendez-nous.
Bien à vous

anti khoroto   le 05.04.14 | 17h09
à Monsieur Yassini

Nommer le lieu d’où on parle est le B à BA en sociologie, ça n’a rien de policier.
Comme d’habitude on demande au lecteur d’aller chercher l’info, le travail à faire est laissé aux autres. Ceci dit je connais les méandres de la tactique et les ruses de la diplomatie alaouite qui est prête à tout pour ouvrir la frontière et neutraliser l’Algérie pour que M6 puisse ‘’bouffer’’ le Polisario dans un tête à tête à son avantage.
Monsieur vos propositions sont peut-être rationnelles mais vous oubliez que la primauté revient au politique dans les relations inter/Etats. Vous oubliez que ce Maroc regarde toujours vers Tindouf, vous oubliez qui est à l’origine de la fermeture de la frontière etc… Il se trouve que je fus prof d’économie POLITIQUE et ce n’est pas les arguments des lois du marché qui vont me convertir à votre analyse et à brader le droit à l’autodétermination d’un peuple.

Stayf   le 05.04.14 | 15h53
avis

Une chose est sure,l’Algérie ne peut pas assurer sa sécurité sans la coopération avec le Maroc.Il ne faut pas sous estimer ce pays,s’il était faible pourquoi on l’accuse d’être derrière nos probllèmes de sécurité, l’enlèvement de nos diplomates, les émeutes de Ghardaya? En l’accusant de nous infiltrer on reconnaît donc sa force de nuire! le maroc ce n,est pas la Mali ou la Mauritanie, sinon pourquoi Kerry était obligé d’y faire un saut malgré selon les medias que Ramtane a essayé de faire de cette visite une exclusivité algérienne! Le pays est pauvre en ressources naturelles mais riche en d’autres ressources, je ne parle pas de la drogue ça serait ridicule de repeter cette chanson devenue no sens quand on sait que même les yankees n’ont pas pu régler ce problème.Moi je trouve que l’ouverutre de la frontiere si elle se concretise, ne durera pas longtemps car il n y aucune confiance entre les deux régimes. La situation actuelle n’est pas normale et le peuple marocain est devenu de plus en plus anti algérie à cause de notre arrogance résultante de notre confort financier..Un voisin ennemi est un danger pour nous, surtout que ce n’est pas n’importe quel voisin, c’est bel et bien un fre`re qu’on ne le veuille ou pas, les liens familiaux sont imposantes et leur effet est imprévisible.Moi personnelement je suis pour la sécurité de notre pays et cela est impossible sans l’aide du Maroc,alors soyons réalistes et changeons de position pour trouver une solution à ce conflit du sahara occidental qui est devenu une bombe à retardement pour toute la région!

Yassini   le 05.04.14 | 15h21
a M. ani khorott

L’auteur de cet article, moi-même, est un journaliste algérien. Vous pouvez établir son identité et aussi – si vous y tenez – en savoir plus sur ses idées en faisant une petite recherche sur Internet. Ceci dit, ni l’identité d’une personne ni sa profession ne sont utiles pour savoir si tel ou tel point de vue est “rationnel” ou non. Si vous n’avez rien à dire sur ce sujet, ce n’est pas la peine de laisser libre cours à votre curiosité policière. Cordialement.

tahi   le 05.04.14 | 15h14
sindbad le marin.

sachez une chose monsieur sindbad que ce peuple que vous appeler frere ,n’a rien de tel.un voyou qui se permet d’escalade une enceinte d’une ambassade et arracher le symbole d’un pays avec la benediction du roi ne merite aucune ouverture de frontiere avec ce peuple narco-trafiquant.l’algerie certe n’a pas de tourisme,mais ne s’abaisse pas comme le maroc au profit des agences etrangeres qui font la pluie et le beau temps a travers tout le pays.l’algerie redeviendra ce qu’elle etait avant la venue de boutef.pour l’industrie mondiale dont vous parler,je n’ai jamais encore enttendu parler d’elle jusqu’a ce jour.certs des firmes etrangeres sont installees au maroc,mais le label n’est jamais marocain.donc vous conviendrez cher sindbad que l’algerie n’a rien a gagnee en ouvrant ses frontieres avec le maroc.

Sindbad   le 05.04.14 | 14h15
Le voisin cet ami à préserver.

Le voisin est celui qui doit être préservé, du simple faîte qu’il est ton voisin et que ta stabilité dépend de la sienne. Nous avons tout à y gagner, nous parlons la même langue, nous avons pratiquement la même culture. Nous nous avons le pétrole et qu’avons nous fait de notre pays ? Eux ils n’ont rien et ils ont fait un agriculture florissante et du tourisme une industrie mondiale. Nos intérêts sont communs, il n’y a que nos ennemis qui ne veulent surtout pas que l’on se retrouve. Tous nos voisins doivent devenir nos alliés, c’est vital pour nos enfants. Maintenant il faut que les deux gouvernements respectifs s’attablent et s’attaquent à ce que chacun veut défendre dans son pays. Nous pouvons le faire et nous devons le faire…

ricko   le 05.04.14 | 14h08
rien a gagner !

économiquement l’Algerie n’a rien a gagner si jamais elle va ouvrir sa frontière, par contre les narcos trafiquants auront beaucoup a gagner ainsi que les européens ,je suis tout a fait d’accord avec monsieur TAHI.

tahi   le 05.04.14 | 12h49
la benediction du roi.

l’algerie aura tout a perdre si par malheur elle ouvre ses frontieres avec le maroc.la seule chose qui les interesse c’est de pouvoir exporter leur drogue.le maroc n’a pas les moyens pour developper son pays,c’est la raison pour laquelle il veut a tout prix faire pression sur la france afin de l’aider dans cette demarche.le royaume cherifien a de tout temps delaisse son peuple au detriment des pays europeen.1/3 de la population marocaine vit de la culture de drogue.les plages et les hotels sont reserves uniquement aux etrangers.seule la classe gravitant autour de son altesse peut pretendre au luxe.c’est la raison qui pousse le roitelet pour une eventuelle ouverture des frontieres afin de guarantir a son peuple de meilleurs jours.les produits subventiones par l’etat algerien finiront dans l’assiette marocaine,le gasoil,l’essence feront exploser les prix a la consomation.donc de grace evitez-nous cela.

anti khoroto   le 05.04.14 | 10h31
d’où il parle

le lecteur a besoin de savoir d’où parle ce monsieur. son identité et sa profession peuvent être utiles pour savoir la part d’idéologie et de rationnel dans ses propos. d’ores et déjà on lit entre les lignes le pourquoi de cet acharnement qui se conjugue avec celui du roi M6.

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