Un rapport international choc place le Maroc au cœur de la carte mondiale de l’éducation… Voici ce qui attend des milliers d’étudiants marocains d’ici 2030 !

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Un rapport récent de l’organisme britannique spécialisé dans l’éducation, QS, a révélé que le Maroc est appelé à devenir l’un des principaux moteurs de la dynamique de la mobilité étudiante internationale dans les années à venir. Le rapport, intitulé « International Student Mobility Flows 2025 », indique que les politiques européennes attractives et les opportunités éducatives croissantes, notamment en France et au Royaume-Uni, contribueront à renforcer cette tendance.
Le document place le Royaume parmi les pays susceptibles de connaître une augmentation significative du nombre de leurs étudiants envoyés à l’étranger d’ici 2030, au sein de la région Moyen-Orient–Afrique du Nord, qui connaît une demande en forte croissance pour l’enseignement supérieur à l’international.
Une croissance massive de la migration des jeunes talents
Le rapport attribue cette progression attendue à plusieurs facteurs, notamment les programmes de bourses et les perspectives professionnelles offertes aux étudiants marocains dans plusieurs pays européens. Selon la carte statistique incluse dans l’étude, le Maroc est classé, aux côtés de pays comme l’Indonésie, le Vietnam et le Nigéria, parmi les pays connaissant la plus forte croissance en termes d’envoi d’étudiants à l’étranger, avec des taux annuels estimés entre 4 % et 8 %. Casablanca et Rabat jouent un rôle central en tant que principaux pôles émetteurs d’étudiants, bénéficiant de leur infrastructure éducative existante et de leurs liens historiques et culturels solides avec les universités françaises.
Course mondiale aux talents et avenir de l’éducation
Le rapport, considéré comme l’un des documents d’analyse les plus influents sur le futur de l’éducation internationale, prévoit que le nombre d’étudiants internationaux dans le monde atteindra environ 8,5 millions d’ici 2030. Cependant, cette croissance ne sera pas homogène et dépendra de la performance des économies locales, des politiques internationales et des tensions géopolitiques. Dans ce contexte, le rapport présente trois scénarios majeurs pour l’avenir de l’éducation : la « régionalisation organisée » avec de nouvelles restrictions à la mobilité, l' »université multimodale » axée sur l’apprentissage hybride, et la « reprise de la course aux talents » où les pays se concurrencent pour attirer les compétences afin de combler les pénuries de main-d’œuvre, notamment dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.
Bien que le rapport désigne l’Inde comme le plus grand pourvoyeur d’étudiants internationaux, il note que le Maroc partage avec elle plusieurs caractéristiques structurelles, telles que la croissance démographique et l’urbanisation rapide, ouvrant ainsi des perspectives similaires. Le plus grand défi pour le Royaume sera de trouver un équilibre entre la migration de ses étudiants et sa capacité à investir dans la qualité de son système éducatif pour attirer des étudiants étrangers et améliorer les services qui leur sont offerts.










