مشروع الميناء الترفيهي ب أطاليون يعيد حسابات تجار المخدرات و اليخوت بديل لتهريبها من الناظور

SALAM
ORIDO AN TAA3RIFO ANNA AKBAR MUHARREBY AL HACHICH FI AL MAGHREB,HUM ASHAB ADDAKHIL WA ASHABA ANNOUFOUDD
LES QUANTITE DYAL LAHCHICH ALLI KATATHARRAB MAN CASA W TANGER W AGADIR AABR LES PORT W LES AIREPORT, MAKATATHARRABCH MAN ANNADOR, WALAKN RWAFA MAHGOURIN, WHUMA KABCH AL FIDA
HADAK LAHCHICH ALLI KAYCHADDUHH F LES PORT F LES CONTAINERS DYAL MAN,AALACH AL MAKHZAN MAKAYWARRICH F TALFAZA SHABO, MAAMMARNA SMAANA AALA CHI CHABAKA MAN ADDAKHIL,JAMIA3 AL MUHARRIBIN MAN ANNDOR
SHABLIHUM AL MUWWATININ AGHBAA LHAD ADDARAJA
AL FASADE KAYABDA MAN AL MAKHZAN AAD KAYAWSAL AANDNA
BGHINA NSAM3O CH NHAR F TALFAZA CH CHABAKA MAKATANTAMICH L NADOR
WA LAW LI MARRA WAHIDA
WAAWAD ACHCHAMAL MAFIHCH FUARSS ACHCHOGHLL BHAL ADDAKHIL,MAANDNACH LES USINE FACH YKHADMOU ANNAS
LIDAILKA YALTJIAAOUN LALHACHICH
ANA CHAFT GAA AL MUHARRIBIN CHADDUHUM, WMAZAL ATTAHREBB DYAL LAHCHICH
CHKOUN MULL HAD LAHCHICH, ALACH AL MAKHZAN MYNOUD YKALLAB AALA AMMLIHH
AKID GADI YATFAJAA BSHABOU, WGHATSIBHUM ASSADMA

ALLAH YAHDIKOM

LA BADE A ABARCHEN IMADE
Madrid protège les narco-trafiquants marocains
La filière espagnole

Il est significatif que, vingt-quatre heures avant l�arrestation de Erramach, de gros trafiquants, qui semblent inconnus au bataillon, aient levé l�ancre pour l�Espagne. Les véritables barons: Jaacoubi, Echeeri, Béloued et autres Hayati, ont tous la nationalité espagnole, circulent librement entre Tétouan et Marbella avec un pied-à-terre à Sebta.

Abdellatif El Azizi

– Mounir Erramach.

Sale temps pour les barons de la drogue ou simple mauvais quart d�heure pour le baronnet Mounir Erramach? Au lieu du baron, on a eu droit au petit passeur, en guise de parrain haut de gamme, on nous a servi un second couteau. On croyait avoir coffré le Pablo Escobar marocain, on se retrouve avec un petit lieutenant mal léché.
En lieu et place des grosses pointures de l�administration, ce sont des lampistes qui ne risquent d�ailleurs pas de vieillir à l�ombre puisque d�ores et déjà Erramach a commencé à blanchir quelques noms de responsables qu�il avait cités dès son arrestation. Erramach, le mauvais élève, le passeur qui voulait se faire aussi grand que les barons, a été victime de sa folie des grandeurs. La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.
Les virées en jet-ski et les soirées bien arrosées au vu et au su de tout le monde ne font plus bon ménage avec un trafic qui cherche de plus en plus à faire dans la discrétion la plus absolue.

Protecteurs

Les affrontements qui ont eu lieu le 3 août à la discothèque de Kabila, le Baobar appartenant à Ahmed Snoussi et géré par un certain Chakib, propriétaire du Paladium à Casablanca, aura été le détonateur qui mettera au grand jour les ramifications d�un grand commerce de drogue. Au centre de ce cartel, Mounir Erramach. Aujourd�hui, il est derrière les barreaux à la prison civile de Salé et il a laissé entendre qu�il était prêt à donner ses anciens protecteurs et amis, Erramach sait qu�il joue là un jeu dangereux, qu�il risque d�être léquidé physiquement en prison, comme l�un de ses prédécesseurs, le fameux Yakhloufi.

– Rachid Temsamani

Ce dernier a été proprement suicidé dans sa cellule. Est-ce la peur de connaître le même sort qui a amené Erramach à faire marche-arrière sur certaines révélations concernant de grandes personnalités du monde politique et administratif marocain? Le moins que l�on puisse dire, c�est que l�arrestation est loin d�avoir porté un coup dur au milieu puisque les saisies de drogue et les passages non interceptés n�ont pas cessé. Les connexions, les protections, les intérêts sont tels qu�il semble pour le moins impossible pour le Maroc de se lancer dans une véritable campagne d�assainissement. Valeur actuelle, le feuilleton Erramach a un air de réchauffé. Comme en 1991, comme en 1996, pour le grand déballage, il faudra repasser. En 1996, la �guerre à la drogue” déclenchée quatre ans auparavant sous la supervision de Driss Basri, a été gérée comme une grosse campagne médiatique. Pressé de toute part, le Maroc avait fait contre mauvaise fortune bon cœur et par organiser un semblant de campagne d'”assainissement” qui avait conduit à la chute de quelques barons de drogue.

Services

À l�époque, l’opposition avait miraculeusement obtenu que la première Commission parlementaire d’enquête de l’histoire du pays, constituée en février 1996, soit consacrée au sujet. Aujourd�hui, il est significatif que vingt-quatre heures avant l�arrestation de Erramach, une brochette de gros trafiquants qui semblent inconnus au bataillon aient levé l�ancre pour l�Espagne. Les véritables barons, les frères Jaacoubi, les frères Echeeri, les frères Béloued et autres Nourredine Hayati qui ont, à l�instar de Erramach, la nationalité espagnole circulent librement entre Tétouan et Marbella avec un pied-à-terre à Sebta.
Barbouzeries, caisses noires, renseignement, trafic d�armes, les barons de la drogue ne sont pas uniquement des passeurs de joints à la demande.
On oublie souvent que les services occidentaux, et ceux d�Espagne en particulier trouvent chez ces trafiquants une complicité fructueuse.
Les barons qui chapeautent un bon nombre d�activités illégales leur procurent de précieux renseignements sur la sécurité de
l�État marocain, notamment militaire.
Il est d�ailleurs étonnant que l�affaire Erramach n�ait suscité aucune réaction du côté espagnol. Le haschich va bien quelque part, il a ses routes, ses hommes, ses gestionnaires. Ils ne sont pas forcément de ce côté-ci de la Méditarranée. Un silence assordissant, mais pas du tout étonnant. Pour preuve la multitude de gros délinquants économiques de malversateurs et autres trafiquants de haut vol qui ont trouvé refuge en Espagne où ils coulent des jours heureux au nez et à la barbe de la justice marocaine. La complicité de la sécurité espagnole n�est plus à démontrer. Pas plus tard qu�en 2002, l�ex-ambassadeur de Madrid à Rabat, devenu patron des services secrets, a explicitement reconnu que le Maroc est le premier pays au monde où l�espionnage ibérique agit et prospère en toute quiétude. Les barons rifains de la drogue constituent le relais idéal entre ces services et leur collaborateurs marocains, appelés �sources� ou �honorables correspondants� dans le jargon sécuritaire. Il y a bien eu quelques auditions secrètes de quelques responsables de la Guardia civile, mais dont les résultats seront juste intégrés à la cuisine interne.
Comme en 1996, on feint d�ignorer que les barons du nord marocain ne restent en fin de compte que des sous-caïds qui travaillent sous les ordres de réseaux mafieux internationaux avec une affection particulière pour la mafia italienne et les parrains galiciens.

Mafia

On se rappelle qu�en 1991, dans la discrétion la plus absolue, sous la pression du juge Baltazar Garçon, la fameuse l’opération Pit-n avait mis les policiers espagnols dans l�embarras. Lesquels policiers ont fait de même avec leurs homologues marocains. Il s�agissait en fait de mettre à jour les connexions entre les barons marocains et les réseaux qui travaillaient sur l�Espagne et l�Italie. La filature de Abdelwahed Meziane Amar, surnommé El Sultan del Chocolate (le sultan du chocolat), baron incontesté ayant pignon sur rue, aussi bien à Marbella qu�à Cabo Négro, devait conduire les enquêteurs sur la trace de plus gros poissons. Les Tétouanais étaient notamment accusé d’avoir introduit en Espagne, pour le compte des réseaux liés à la mafia Italienne, entre 200 et 300 tonnes de haschisch de 1987 à la fin de 1991. Le frère de Meziane, Omar, était, lui, chargé du blanchiment des fonds à Ceuta (on parlera d�un montant de 6 milliards de francs français blanchis dans l’enclave espagnole au Maroc).
Ainsi, en mai 1995, après quatre ans de travail, précédant de quelques mois la fameuse campagne d�assainissement marocaine, les policiers italiens avaient rendu publics les résultats d’une enquête conduite de concert avec les polices, espagnole et marocaine sous le nom de code Rex.
Avec les deux tonnes de résine de cannabis et les dix kilos de cocaïne qui ont été saisis dans le cadre de cette affaire, l�enquête révélait alors les connexions du réseau de trafic de haschisch à partir du Maroc avec la puissante famille calabraise Di Giovine de la N�drangheta.
Depuis des années, le réseau faisait passer chaque semaine, par bateau, des tonnes de haschisch marocain en Espagne et en Italie, où le réseau disposait d’un centre de stockage à Turin. Ensuite la drogue était distribuée par camion dans toute l’Europe.
Depuis des années, les policiers italiens suivaient de près, à Tétouan, les visites qui se suivaient et se ressemblaient de Rosario Di Giovine et de son fils Filippo, les véritables cerveaux du trafic.
Ils ont fini par tomber dans les filets de la police marocaine, en 1992, lors d’une réunion qu’ils tenaient avec des parrains locaux dans une villa front de mer à Cabo Negro. Abdelwahed Meziane Amar, qui avait été arrêté en Espagne en 1988, puis remis en liberté, faute de preuves, va encore une fois miraculeusement échapper au coup de filet de Cabo Négro malgré le mandat d’arrêt international. Ce n�est que le 18 décembre 1992 que les services de la police marocaine, sous pressions espagnoles, vont le mettre sous les verroux. Il est transféré à la prison de Oukacha à Casablanca où on lui réserve un statut de prisonnier VIP avant qu�il bénéficie d�une mise en liberté provisoire qui lui permettra de revenir à ses activités à partir du mois d�août 1993.
Le parcours et la fin du parrain Temsamani sont également pleins d�instruction dans ce sens. Grâce à son protecteur, l�ex-patron de la sécurité royale, Haj Mohamed Médiouri, il avait réussi à s�enfuir en Espagne, en 1996, et s�installera sur la Costa del Sol . Sans pour autant être inquiété par la police espagnole. Dans la foulée, il sera suivi par l�un de ses anciens protecteurs, Haj Amal, l�ex-patron local de la DST qui l�avait prévenu de l�avis de recherche lancé contre lui.

Dignitaires

C�est précisèment ce même Haj Amal, actuellement en Espagne, qui avait facilité le recrutement de Temsamani par les services de Madrid. La connexion de kif est aussi la connexion du renseignement. Et c�est l�espagne qui tire les ficelles et bien entendu le plus grand profit. Elle peut être généreuse avec ses informateurs marocains surtout lorsqu�ils se trouvent en mauvaise posture. Elle leur offre le gîte et le couvert et parfois même la nationalité avec honneur et gloire.
Ce qui n�est pas pour plaire aux partenaires européens d�une Espagne qui fait des accords de Maastricht un laisser passer pour des trafiquants de tous poils. Les services espagnols savent aussi se débarasser de leurs obligés parmi les barons rifains selon un timing qui leur est propre. C�est précisément ce qui est arrivé à Temsamani. Avec un cynisme inégalé, les donneurs d�ordre de Madrid vont donner Temsamani pour qu�à son tour il révèlera les noms de ses protecteurs parmi le ghota marocain. Un rapport issu d�un debreefing de Temsamani par les Espagnol sera remis à la presse. Un rapport explosif où, semble-il, de grands dignitaires de l�État marocain figurent parmi les protecteurs de Temsamani. Affaire à suivre. Le meilleur est à l�avenant.
Rachid Temsamani tirait les ficelles d�un réseau international de trafic de drogue qui donnait l�insomnie à plusieurs polices européennes. Haschich, cocaïne, ecstasy, le réseau du baron de Tétouan inondait toute l�Europe. Pour démanteler la filière, les enquêteurs ont dû mobiliser une armada de policiers et des moyens matériels énormes. Jusqu�à son arrestation, avec des complicités au sein même des services espagnols, il avait réussi à déjouer les pièges tendus par les services de police européens qui étaient sur le coup depuis 1996. Date à laquelle Temsamani avait débarqué en Espagne, échappant de peu à la prison au Maroc. Malgré sa condamnation par contumace en 1996 par la justice marocaine à une peine d�emprisonnement de dix ans, il sera l�un des gros bonnets à s�en sortir, sur une liste de 161 inculpés.
Le petit parrain avait non seulement réussi à mettre sur pied un réseau qui fonctionnait comme une machine bien huilée, mais en plus il s�appuyait sur la complicité sonnante et trébuchante des autorités aussi bien espagnole que marocaine.
Aujourd�hui, avec la répression et la pression internationale, les parrains se sont fait plus discrets. Ils ont remisé leur jet privé et leur yacht, mais ils ont également changé de méthode. Désormais ils choisissent, selon la température ambiante et souvent avec la bénédiction des autorités, les chemins les plus aisés pour convoyer la drogue: la route, la mer ou même parfois le ciel. Le plus souvent un véhicule léger ouvre la route au camion chargé de drogue. Reliés par des téléphones portables qu’ils laissent en ligne tant que la marchandise n�est pas arrivée à bon port, les convoyeurs sont avertis en temps réel de tout mouvement de police.
Dès réception de la marchandise, les quantités qui sont importées sont redistribuées et revendues dans les 48 à 72 heures qui suivent. Nicolas Sarkozy le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, soumis aux questions de la Commission d’enquête sénatoriale française sur la politique nationale de lutte contre les drogues illicites le 23 avril 2003, expliquait de façon précise les nouvelles méthodes : �Maintenant, les trafiquants travaillent en flux tendu, il n’y a pas de stocks. La drogue arrive du Maroc, via l’Espagne, est répartie dans un certain nombre de quartiers. Elle arrive de nuit et est repartie au petit matin dans nos villes�.
Moralité de l�histoire, le trafic de drogue a de beaux jours devant lui.
Tous les rapports des organismes spécialisés le confirment. Même la CIA s�est mis sur le coup concoctant un rapport rendu public le premier août dans lequel la centrale américaine relevait «la hausse notable du trafic de hachich à partir du Maroc et l�évolution du pays vers une zone de transit pour les drogues dures en provenance d�Amérique latine». Si on ajoute à cela que les barons de la drogue sont acoquinés depuis longtemps avec des personnalités en vue, ce commerce a encore de l�avenir. En tout cas, on devrait s�attendre à ce que la campagne d�assainissement bis aboutisse, dans le meilleur des cas, à la condamnation de quelques seconds couteaux, pleinement coupables certes, mais qui servent surtout à voiler tous les autres, les vrais barons et leurs protecteurs occultes.
Et puis que toute la lumière soit faite sur le véritable rôle de l�Espagne dans le fonctionnement et prospérité de la mafia marocaine et où Erramach n�est qu�un maillon dans un réseau, l�Espagne aidant, qui prend le Maroc en otage.

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Véritable Etat dans l�Etat, l�empire du hasch marocain rapporte aux barons et à leurs protecteurs, chaque année, plus de 30 milliards de dirhams
Blanchiment, mode d�emploi

L�arrestation de l�homme d�affaires Tétouanais Mustapha Benaboud n�a pas vraiment permis de lever le voile sur les activités de blanchiment du réseau Erramach, qui a pourtant des ramifications au delà des frontières nationales. Les barons de la drogue sont tous propriétaires de multiples résidences et quelques sociétés écrans dans des pays comme l�Espagne, l�Italie ou même la France, où ils fréquentent la «haute société» locale.
Pour se faire une petite idée de l�ampleur des bénéfices, il faut savoir que le kilo de haschich acheté à Kétama, Bab Berred ou Chefchaouen à partir de 1800 Dhs est revendu, sur le marché européen, à plus de 24.000 Dhs.
Nador, Tanger, Tétouan, Casablanca, et tout récemment Agadir, sont devenues une terre d’élection d’investissements, notamment immobiliers, dont les véritables patrons dissimulent leur véritable business et leur identité derrière des sociétés anonymes.
Des fermes, des propriétés, villas et appartements cossus acquis par les nababs du trafic. Des cafés au luxe arrogant qui poussent comme des champignons à Casablanca mais également dans des localités bien peu riches.
Le blanchiment est caractérisé par le transfert d’importantes sommes d’argent vers les paradis fiscaux ou sur des comptes ouverts dans des banques peu vigilantes. Il est particulièrement significatif que, sur les 214 milliards de dhs déposés dans les banques marocaines en 2003, des villes comme Tanger ou Nador se taillent la part du lion, avec respectivement 13 milliards 314 millions et 11 milliards 620 millions de dhs. A Midar, un petit bourg perdu dans le Rif, les huit agences bancaires se partagent la gestion de 1 milliard 500 millions de dhs, soit bien plus que ce que brassent avec peine, pas mal de villes du centre du pays.
La stratégie des barons du blanchiment, dont certains hommes d�affaires bien en vue, prend le départ avec des investissements immobiliers comme points d’ancrage. Ils sont suivis par la mainmise sur divers secteurs d’activité, grâce à des complicités dans l�administration. Il y a également les transactions soumises à La «discrétion» des sociétés de bourse. Une stratégie qui permet par exemple de blanchir un milliard de dirhams par jour, au vu et au su de tout le monde. Ainsi, il suffit de prendre position sur différents instruments financiers qui peuvent évoluer en sens contraire, de manière à ce que, quelle que soit la configuration, on ne gagne rien et l�on ne perd rien.
En matière de déontologie financière, le Maroc est cité comme un mauvais élève. Dans un pays où il est encore possible de régler en liquide l�achat de magnifiques propriétés, où l�argent de la contrebande se chiffre en milliards de dirhams, où la drogue transite sans grand souci majeur, il reste difficile d�accabler la passivité marocaine en matière de combat contre la délinquance en col blanc. Si le blanchiment d�argent sale n�est pas le sujet de préoccupation essentiel des policiers, des gendarmes et des magistrats, il ne fait pas vraiment partie des priorités du gotha politique dont la passivité a souvent des motifs sonnants et trébuchants.